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Beauty in Disarray

Summer Group Show Curated by Jack Duplock

06/06 - 01/07 2017

 

Jack Duplock, Suzanne Jalenques, Doris A. Day, Gazmen Ejupi

 

Images    Profils/Profiles

Beauty in Disarray

 

La composition est la somme organisée des fonctions intérieures (expressions) de chaque partie du travail. Vassily Kandinsky (Paris, mars 1935)

 

Galerie Yukiko Kawase a le plaisir de présenter le travail de quatre peintres qui utilisent des images trouvées dans leur pratique. Souvent en combinaison avec les genres de figuration et d'abstraction, ils explorent l'idée de la nostalgie, de la mémoire et de l'imagination.

 

Appropriation dans l'art; l'acte de créer à partir de la juxtaposition d’images trouvées et  collées pour créer de nouveaux contextes et de nouvelles significations est une pratique post-moderne. Elle est très enracinée dans le surréalisme et le dadaïsme où des artistes comme Max Ernst l’utilisait comme un moyen de déplacer l'image visuelle dans le domaine du hasard, créant des récits étranges à partir d'images disparates.

 

Désormais, nous avons dépassé le post-modernisme et nous nous retrouvons dans l’âge caractérisé des supports numériques. En fait, l'appropriation est devenue plus répandue comme forme de discours et d'esthétique dans notre culture où les images sont consommées comme des bonbons plutôt que contemplés. On peut maintenant obtenir une masse d'information à consommer en touchant un clavier, créant alors un échange mondial d'images et d'idées, où les limites du présent, du passé et du futur, ainsi que la réalité et l'irréalité sont floues.

 

À première vue, les artistes représentés dans Beauty in Disarray semblent travailler avec différents intérêts et approches de la peinture, créant une vue éclectique reliée uniquement par un fil d'intérêt commun dans l'abstraction et la silhouette. L'apparence d’éclectisme de cette expo reflète l'éclectisme de la création d'image à l'ère numérique, qui consiste à créer le centre et la périphérie, le devant et le dos, avant et après, le chaos et l'ordre, tout en produisant simultanément la mobilité des idées, en changeant les pensées en objets et les points de mouvement dans un projet d'univers magnifique. Une peinture est, en ce sens, une frontière, un passage ou un seuil que nous franchissons.

 

Beauty in Disarray est dérivé du titre japonais de l’album Doc At Radar Station sorti en 1980 par l'artiste Captain Beefheart (alias Don Vliet) et son Magic Band. Le capitaine Beefheart et son groupe magique ont enregistré 13 albums entre 1964 et 1982, mélangeant rock, musique psychédélique, blues et free jazz avec une composition plus expérimentale et d'avant-garde. Le titre semble pertinent pour le thème général de cette exposition car il existe une notion claire de l'absurde dans la poésie surréaliste, étrange et sombre de Beefheart, tous traits qui se manifestent aussi chez les quatre artistes présentés dans ce spectacle.

 

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The composition is the organized sum of the interior functions (expressions) of every part of the work. Wassily Kandinsky (Paris, March 1935)

 

Galerie Yukiko Kawase is pleased to introduce work from four painters who use found imagery in their practice.  Often in combination of the genres of figurative and abstraction, they explore the idea of nostalgia, memory and imagination.

Appropriation in art; the act of creating work out of the juxtaposition of found imagery collaged together to create new contexts and new meanings is a post modern practice. It is very much rooted in Surrealism and Dadaism where artists such as Max Ernst used it as a way to move the visual image into the realm of chance, creating strange narratives from disparate imagery. 

 

Now, we have moved beyond post modernism and find ourselves in an age characterised by the digital medium. In fact, appropriation has become more prevalent as a form of discourse and aesthetic in a culture where images are consumed like candy rather than contemplated. A mass consumerism of information can now be obtained via a touch of a button creating a global exchange of images and ideas, where the boundaries of present, past and future, and reality and unreality are blurred.

 

At first glance, the artists represented in Beauty in Disarray appear to be working with different agendas and approaches to the medium of paint, creating an eclectic view held only by a thin thread of common interest in abstraction and the figure. The eclectic appearance of this show mirrors the eclecticism of image making in a digital age, which consists in creating center and periphery, front and back, before and after, chaos and order, all simultaneously producing the mobility of ideas, changing thoughts into objects and flux points into a draft of beautiful universe. A painting is, in that sense, a frontier, a passage or a threshold on which we go across.

 

Beauty in Disarray derives from Japanese version of the title of an album Doc At Radar Station released in 1980 by the artist Captain Beefheart (aka Don Vliet) and his Magic Band. Captain Beefheart and his magic band recorded 13 albums between 1964 - 1982, mixing a blend of rock, psychedelic, blues and free Jazz with more experimental composition and the avant-garde. The title seems apt to the overall theme of the show as there is a clear notion of the absurd in Beefhearts poetry; surreal, weird and dark. Straits that are evident in the four artists presented in this show.

 

 

 

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