Home Statement Coming Next Artists Art Fairs Events Contact Press Reviews Past Exhibitions

 

 

Human Nature #2

 

Five young artists from Paris and New York are gathered around the reflections on “cult of the body” and “the paradox of individual isolation in the collective fever” in this ever-escalating hyper-media & consumption society.

 

“These excess factors of life force....are in fact the most dangerous factors of ruination. Hence relieving the blockage was always the object of a feverish pursuit.  Ancient societies found relief in festivals; some erected admirable monuments that had no useful purpose.” (Georges Bataille “the accursed share” 1949)

 

Every attempt has been done to avoid destruction. Where is the new promise of “feeling-good” (cf. Aldous Huxley)?  As indicated by the increasing interest in the phenomena of “extreme makeover”, it seems that “appearance” is becoming the perfect vehicle for fulfilling such a promise.

 

Suddenly, and in a paradoxical way, human beings are being aware of their animalistic nature. There is every variety of such behaviour: hybridizing, mutation, mimesis, and travesty… Reduced to nudity in their natural state, humans are like test rats in a laboratory. Indeed, behind the apparent freedom, everywhere we go, we are being watched. Surveillance is everywhere. There is also the oppressive speed of change in the environment where we live. How can one be true to oneself and assume its identity?  

 

Abandoned and lost in space, life of human beings is waiting for Nature’s awesome power, the moment of enlightenment when it intercedes with nature’s mysterious power were we will see the possibility of what Nature can do.

 

In the gallery, there are narrative paintings (Biasini b.1984 Paris, Castaignet b. 1971 Paris), drawings (Porcella b. CA), an animation video (Biasini) as well as fantastic and strange sculptures (Garzoni b. 1981 France, White b. 1984 NYC) to bring the audiences beyond the gate of imaginary and fable of post-modern society.

- @ - @ - @ - @ -

Cinq jeunes artistes parisiens et new-yorkais sont rassemblés autour d’un même thème sur “le culte du corps” et “le paradoxe de l’isolement individuel dans la fièvre collective” de notre société à l’hyper-médiatisation et à la consommation croissante et sans fin.

"Ces excès de force vive"...." sont en effet les plus dangereux facteurs de ruine. Aussi la décongestion fut-elle en tous temps"...."l'objet d'une recherche fiévreuse. Les sociétés anciennes la trouvèrent dans les fêtes ; certaines édifièrent d'admirables monuments, qui n'avaient pas d'utilité." (Georges Bataille, “La part maudite”, 1949)

Tout a été fait pour éviter la destruction. Où est la promesse nouvelle du “feel good” (cf. Aldous Huxley) ? Comme l’indique l’intérêt croissant pour le phénomène d’“extreme makeover”*, l’“apparence physique” semble devenir le véhicule parfait pour remplir cette promesse. *une émission  TV américaine  sur chirurgie esthétique

 

Soudainement et paradoxalement, l’homme se rend compte de son animalité. Cette prise de conscience prend plusieurs formes: hybridation, mutation, mimésis, travestissement… Réduit à sa nudité naturelle, l’homme ressemble à un animal de laboratoire. En réalité, derrière une apparence de liberté, où que nous allions, nous sommes surveillés. La surveillance est omniprésente. La rapidité du changement de notre cadre de vie est aussi oppressante. Comment peut on, dans cet environnement, être fidèle à soi-même et assumer sa propre identité ?  

 

La vie de l’homme abandonné et perdu dans l’espace se passe à attendre la puissance formidable de la Nature, l’instant de l’illumination qui intercède avec le pouvoir mystérieux de la Nature et où il en découvre les possibilités.

 

A la galerie, nous avons rassemblé des peintures (Biasini née en 1984 à Paris, Castaignet né en 1971 à Paris), des dessins (Porcella né en Californie), une animation vidéo (Biasini) et d’étranges et fantastiques sculptures (Garzoni née en 1981 en France, White née en 1984 à New York City) qui aideront le spectateur à franchir les portes de l’imaginaire et des fables de la société post-moderne.