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Beauty in Disarray

Summer Group Show Curated by Jack Duplock

06/06 - 01/07 2017

 

Doris A. Day, Jack Duplock, Gazmend Ejupi, Suzanne Jalenques

 

 

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DORIS A. DAY : Dans son style, Doris reconnaît consciemment cette idée de faire du travail à l'ère numérique en utilisant divers styles de peintures tirés de la pléthore de l'histoire de l'art aux images pop telles que la violence des dessins animés de Bugs Bunny. Une image qui est devenue si reconnaissable dans la culture moderne que sa signification symbolique devient obsolète, comme une remarque à éliminer qui est oubliée autant qu'elle est reconnue. Le symbole de représentation de Bugs Bunny est floué par des éclaboussures de peinture et des rayures sur la surface qui font allusion à l'interférence de l'écran du téléviseur en abstraction de l'image en mouvement ou à une simple lumière clignotante qui apparaît et disparaît sous la surface du bruit blanc d'abstraction peinte.

 

JACK DUPLOCK : L’œuvre de Jack explore le sens de l'endroit au point où l'endroit devient  un passage de transition entre l'espace réel et le paysage des rêves. Il s'intéresse aux pouvoirs transformateurs de la nature, en particulier dans la manière dont ils se reflètent dans l'histoire folklorique ; mais aussi grâce à une expérience personnelle chargée d'influences extérieures telles que le roman, la musique et le cinéma. En référençant la culture populaire, l'histoire folklorique et le paysage, Jack crée des images qui tissent un canevas entre abstraction et représentation, décrites sur une structure moderniste. Un ensemble de travail actuel repose sur des recherches approfondies pendant un programme de résidence artistique en Islande pendant les mois d'hiver de décembre à février dans un petit village de pêcheurs sur la côte nord. Son travail a exploré l'impact du paysage local sur sa propre expérience personnelle, mais a également abordé l'histoire folklorique locale qui a une forte présence dans le tissu de la communauté. Les images finales ont une signification qui va au-delà d'une signification locale qui donne un sens universel au travail.

 

GAZMEND EJUPI: Gazmend quitta le Kosovo en guerre pour Londres à la fin des années 1990. Son travail documente les conflits d’identités et la culture de l’immigration. Initialement connu comme cinéaste, il utilise une caméra portable pour documenter le mode de vie des immigrés au Royaume-Uni et les rituels de la vie quotidienne moderne au Kosovo, avec un regard sans jugement permettant à ses sujets d'avoir une représentation honnête. Ses tableaux explorent une forme d'enquête similaire s'appropriant des images trouvées qui font référence à des sujets personnels et historiques. Les images sont recadrées, projetées sur la toile puis peintes en couleurs graphiques monochromes. L'application urgente des marques de brosse crée des images qui semblent se fondre dans la surface, brouillées entre l'abstraction et la représentation, tout comme les mémoires le font dans la réalité.

 

SUZANNE JALENQUES: Avec ses peintures de couleurs riches et de formes audacieuses, Suzanne nous invite au voyage à travers un univers proche et lointain, étrange et familier. Ce ne sont pas des œuvres d'invention pure, elle s'appuie sur diverses sources (Internet, photographies, documents). Mais alors, elle évolue selon les exigences qui sont essentiellement liées à des enquêtes de couleur, de texture, d'équilibre et de densité. En marge de la figuration et de l'abstraction, ses peintures construisent des espaces en mouvement, en métamorphose, au sein desquels les formes s'étendent et se distendent en rondeur et fluidité, tout en laissant place à des territoires inachevés, incomplets et inconnus pour nourrir notre imagination.

 

  

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DORIS DAY: Doris’s practice knowingly acknowledges this idea of making work in digital age by applying various painterly styles drawn from the plethora of art history to pop imagery such as the cartoon violence of Bugs Bunny. An image that has become so recognisable in modern culture that its symbolic significance becomes obsolete, like a throwaway remark that has is forgotten as much as it is recognised. The representational symbol of Bugs Bunny is blurred by paint splurges and scratches on the surface having an allusion to the interference of the TV screen abstracting the moving image to a mere flashing light that appears and disappears beneath the surface of white noise of painterly abstraction. 

 

JACK DUPLOCK: Jack’s practice explores sense of place at the point where place becomes transitional shifting between real space and dreamscape. He is interested in the transformative powers of nature particularly in the way it’s reflected in folk story; but also through personal experience that’s loaded with exterior influences such as fiction, music and cinema. Referencing popular culture, folk story and landscape, Jack creates images that weave between abstraction and representation, outlined on a modernist structure. A current body of work is based on extensive, research made on a residency in Iceland during the winter months of December to February in a small fishing village on the north coast. His work explored the impact of the local landscape on his own personal experience but also touched upon the local folk history that has a strong presence in the fabric of the community. The final images have an underlining narrative that also goes beyond local significance bringing a universal meaning to the work.

 

GAZMEND EJUPI:  Gazmend left war-torn Kosovo for London in the late 1990s. His work documents conflicted identities and the culture of migration.  Initially known as a filmmaker where he uses a handheld camera to document immigrants’ way of life in the UK and modern day rituals in Kosovo, with a non-judgemental gaze allowing his subjects to have an honest representation. His paintings explore a similar form of enquiry appropriating found imagery that reference both personal and historical subjects. The images are cropped, projected on to the canvas and then painted in graphic harsh monochrome colours. The urgent application of brush marks creates images that appear to sink into the surface, blurred between abstraction and representation, much like memories do in reality.

 

SUZANNE JALENQUES: With her paintings of rich colours and bold shapes, Suzanne invites us to the travel through a universe close and faraway, strange and familiar. These are not works of pure invention, she goes to draw from various sources (internet, photographs, documents). But then she evolves them according to requirements that are essentially related to issues of colour, texture, balance and density. On the fringe of figuration and abstraction, her paintings construct spaces in motion, in metamorphosis, within which the forms extend and distend in roundness and fluidity, while leaving room for unfinished, incomplete, and some unknown territory to nourish our imagination.

 

 

 

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